LA DANSE DANS LA PEAU

Fréderic Lazzarelli

 

Pour Frédéric Lazzarelli, la danse c’est toute sa vie ! En plus d’être un danseur à la carrière Internationale, il se consacrre corps et âme à la transmission de cet art incomparable. Retour sur son parcours !

Enfant, lorsqu’il faisait des spectacles pour s’amuser avec sa sœur et ses frères, Fréderic Lazzarelli n’avait jamais pensé devenir danseur professionnel et encore moins professeur !

Et pourtant, l’admiration pour son frère ainé l’a conduit à Paris comme lui, pour démarrer une carrière de danseur classique. Ses premiers pas de danse classique, il les faits réellement à l’âge de 13 ans.
C’est le début de l’épopée parisienne auprès du grand maitre de ballet classique Yves Casati au centre de Danse du Marais. Artiste 
avant tout, la danse n’est pas son seul centre d’intérêt et le jeune apprenti, fou de théâtre cours les classes de danse et du Cours Florent. Théâtre et danse, son cœur balançait, mais l’amour de la danse l’a emporté !

Et pourtant, ce n’était pas chose gagnée ! Peu d’intérêt et des paroles déstabilisantes répétitives : « Tu es nul, tu ne seras jamais danseur »,de la part du grand maître n’ont jamais atteint le jeune Fréderic. « Beaucoup d’anciens grands maîtres tentaient de déstabiliser leurs élèves et de tester leur détermination. C’était sa façon de me pousser dans mes retranchements » raconte Fréderic en riant. Et l’adolescent ne lâcha pas l’affaire ! Face à une telle pugnacité de la part du jeune homme, Casati s’est penché sur son cas et l’a formé au métier de danseur classique. « Il m’a tout appris, je lui dois tout » explique Fréderic. Après de nombreuses années de travail, de persévérance, ce passionné a démarré sa carrière de danseur.

 

Sa carrière de danseur

L’enseignement d’Yves Casati terminé, Fréderic a parcouru le globe. Son parcours professionnel l’a amené partout. Pendant dix ans, il dansa pour l’Opéra de Karlshrue, en Allemagne avec Germinal Casado, ancien premier danseur de Béjart. Puis, le Ballet du Portugal lui fit les yeux doux, il y resta pendant un an et demi avant de s’envoler au Mexique et de rejoindre le Ballet National de Mexico. Comme pour de nombreux danseurs, la carrière est de courte durée et laisse place à la chorégraphie et à l’enseignement. Après cette jolie carrière internationale, celui qui fut l’élève revint à l’école !

 

La transmission de la danse : un amour véritable

D’abord assistant, puis remplaçant de celui qu’il appelle encore le grand maître, Fréderic prit la place d’Yves Casati dans le mythique studio Beethoven du Centre de Danse du Marais. « Je l’ai remplacé plusieurs fois, puis je suis devenu professeur grâce à lui. Il m’a passé la main. Il a été mon pygmalion. Nous avons travaillé ensemble de longues années puis il m’a passé son école » dit-il. Sa vocation de professeur de danse classique est née ! Clefs du royaume en main, Fréderic passe plus de temps que n’importe quel autre professeur dans ce studio. Devenu enseignant assez tôt, il avait une trentaine d’années quand il a lui aussi à son tour transmis son savoir artistique à se élèves. Passionné par la danse et désormais professeur, il enseigne 7 jours sur 7 au Centre de danse du Marais depuis 30 ans. La transmission a pris toute la place dans sa vie. Il n’a jamais raté un cours. « J’aime vraiment la danse, j’ai accordé toute ma vie à son enseignement. C’est une vraie vocation. J’aime transmettre et savoir que mes élèves viennent à mes cours avec plaisir. Je ne suis pas un professeur qui casse ses élèves » explique Fréderic. Il a également enseigné la danse classique à l’École internationale du Mime Marcel Marceau. Débutants, intermédiaires, avancés, Fréderic enseigne à ceux qui souhaitent apprendre et exprimer leurs émotions au travers de mouvements

et de pas rythmés au son des pianistes-salariés de Fréderic. Un regard bienveillant, des rires et un enseignement sans pression, telle est l’ambiance des cours de Fréderic au centre de danse du Marais !
Son professionnalisme et son amour de la transmission amène des professionnels à se joindre aux habitués des cours. Un regard différent ? Absolument aucun ! « Je n’ai jamais et je ne ferai pas de différence entre les danseurs professionnels et les habitués qui suivent mes cours » explique Fréderic. Il enseigne de la même façon à tout le monde. La danse a toujours été pour lui un moyen de s’évader et il ne s’est jamais dit qu’il travaille. Danseur, professeur et chorégraphe, Fréderic a créé des spectacles pour Nada Kano à Berouth, puis avec sa consœur Catherine Cordier, professeur de danse contemporaine au Centre de danse du Marais, ils ont monté des spectacles humoristiques.

Professeur avant tout, Frédéric Lazzarelli enseignera dans son studio Beethoven encore et toujours !

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